L’évolution de la maladie de l’oreille est évidente aux proches qui sont attentifs;
A la suite du catarrhe permanent souvent issu du catarrhe gastro-intestinal des fosses nasales et du rhinopharynx, les muqueuses des voies respiratoires supérieures deviennent à leur tour enflammées. Soit, crises de catarrhe, d’éternuements, de raclements de gorge, etc.
Alors se présente l’éréthisme des cornées et l’obstruction nasale à la moindre occasion (repas copieux, le chaud, le froid, l’excès d’alcool, l’air conditionné avec mauvais filtre, chambre trop humide, etc.).
Le patient se nettoie très souvent la gorge avec un bruit rauque, des reniflements fréquents, des efforts d’expulsion de mucosités collantes, des crises de toux, de la rhinite avec un écoulement permanent, en toute saison, confondu à des prétendues allergies.
A un stade plus avancé, le catarrhe nasal et rhino pharyngé devient chronique et cela malgré une prise en charge avec cautérisation, pulvérisation, inhalation, traitements variés. L’obstruction nasale devient alors quasi permanente. Le cavum n’est jamais dégagé, la toux peut être fréquente toute l’année et la voix reste enrouée. La trompe d’eustache subit cette évolution avec le mucus qui l’envahit, elle s’obstrue, la voie d’accès de l ’air dans la caisse du tympan est encombrée, ainsi les évènements suivants peuvent se succéder :
- Hyperémie (congestion locale d’afflux sanguin).
- Epanchement (présence de liquide suite à l’inflammation locale).
- Irritation des revêtements muqueux (inflammation qui perdure).
- Otite moyenne suppurative (le corps réagit plus ou moins avec violence « retenir que les douleurs sont
de fortes réactions salutaires basales pour rétablir l’homéostasie »).
- Surdité progressive (suite à une inflammation chronique du conduit auditif interne et externe. Cette
inflammation intense peut engendrer des vertiges de Ménière, voir des nausées).
L’obstruction de la trompe, l’abaissement de la pression endotympanique (à l’intérieur) et la formation
d’exsudats aboutissent dans un délai variable à un état de dégénérescence scléreuse des muqueuses, à la forme d’adhésions, à une gêne des articulations de la chaîne des ossements, des atrophies musculaires, etc.
Tableau habituel des surdités rhino tubaires.
De nos jours, la surdité catarrhale représente 80% des surdités, les 20% autres sont dues à l’excès de bruits, au rayonnement des portables, également à des raisons congénitales.
Les soins dépendent des causes.
Les troubles qui affectent les oreilles sont à rechercher dans l’alimentation mal appropriée, au manque d’exercice, au stress, à la nuisance des facteurs pathogènes, à l’ablation chirurgicale des amygdales et des ganglions lymphatiques.
Ces soins vont éliminer les vraies causes des troubles pour obtenir la restauration de l’ensemble du corps. Ce dernier est mis au repos afin de permettre à la vitalité de se reconstruire suivant la constitution de chacun et d’éliminer peu à peu la toxémie.
Au cours des soins hygiénistes des manifestations telles que fièvre, boutons acnéiques, douleurs, transpiration, excrétion accrue de mucus, maux de tête, etc. sont les signes d’une détoxication qu’il faut savoir accueillir. L’organisme se débarrasse des toxines et déchets qui parasitent le milieu intérieur : sang,
lymphe, cellules (100 000 milliards).
A la suite de cette crise de désintoxication, un véritable renouveau attend ceux qui savent comprendre les réactions de leur corps. Selon son degré de toxémie, il est souhaitable d’être suivi et accompagné par un thérapeute confirmé.
Soins naturopathiques pour une otite moyenne (fréquente chez les enfants).
- Corriger les erreurs d’alimentation : réduire les quantités, supprimer les farineux, les sucreries (bonbons, confiture, chocolat, pâtisseries, etc.).
- Si la crise est forte, ne rien consommer du tout sinon boire de l’eau tiède
- Gargarisme d’eau froide avec quelques gouttes de chlorure de magnésium et jus de citron (4 fois / jour).
- Glaçon autour du cou pendant 1mn et cataplasme chaud 15mn sur l’oreille ou les oreilles malade (s).
- Si oreille purulente (agent infectieux) : extrait de pépins de pamplemousse : 3 fois 60 gouttes / jour en perlingale, 3 gouttes de citron 2 fois / jour dans l’oreille malade. Si persistance après 24h, consulter.
- Si fièvre forte : pyrogenium 15ch : 1 ampoule matin et soir, chlorure de magnésium : 20 ml toutes les 2 heures.
- Eviter de se moucher violemment. Il est préférable de se moucher une narine à la fois pour éviter que le mucus ne remonte dans la trompe d’Eustache jusqu’à l’oreille moyenne.
Automassage.
En prévention ou après rétablissement pratiquer 2 fois par jour, un doux massage autour des muscles superficiels qui entourent les oreilles. Ne pas intervenir sur une structure enflammée. Exécuter 12 fois de suite, chacun des 4 mouvements indiqués sur la figure.
1) de l’angle de l’oeil, jusqu’au conduit auditif
2) du sommet de la tête jusqu’à la partie haute du pavillon
3) de la nuque jusqu’au pavillon et le mastoïde
4) massage circulaire depuis l’angle de la mâchoire en tournant tout autour de l’oreille
Alimentation de l’enfant (de plus de 3 ans) après guérison d’une otite.
Matin au lit et/ou dans la matinée : ½ de verre jus de carotte et betterave.
Petit déjeuner : jaune d’oeuf cru - Au choix : crêpe de sarrasin, amandes, fromage blanc, fruits secs, ½ banane, graines germées.
Midi : légumes crus variés + jus de citron - Légumes cuits et/ou riz demi complet en petite quantité + 50g de
viande blanche (volaille) - Pas de dessert.
Goûter : à la demande de l’enfant : fruits secs ou fruit de saison ou compote.
Soir : soupe légère sans tomate et/ou riz demi complet - Pas de dessert.
Sources : « A. Passebecq » et « NACORES»